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Les versions

Normale
C'est le modèle de base doté d'équipements intérieurs sommaires sans aucun chrome extérieur.
Le tableau de bord est classique avec cadran et commandes. Aucun plafonnier n'est monté.
Les pare-chocs sont sans bananes et un seul feu trône sur l'aile arrière gauche.
Octobre 1951, la réduction de la cylindrée de 12 cm3 fait apparaître le type 1062 et, avec lui, la Normale s'efface devant l'Affaires (millésime 1952), après quelque 2.950 exemplaires vendus.

Affaires

Avec son modèle Affaires, les facteurs économiques aidant, Renault est appelé à proposer, en octobre 1951, un modèle moins habillé et surtout moins cher.
Il présente exactement les mêmes caractéristiques que son prédécesseur, la Normale.
Fin 1954, l'Affaires reçoit un deuxième feu arrière mais se différencie toujours des autres modèles par son absence totale de chrome et son équipement sommaire.
De juillet 1951 à juillet 1952, il sera possible de commander le modèle avec le toit ouvrant.


Commerciale

De couleur noire, la berline commerciale est la version utilitaire de la 4 CV.

Elle permet de transporter une charge utile de 200 kg et offre un volume intéressant pour les objets transportés, grâce à la suppression de la banquette arrière et du siège avant droit. Un plancher en bois recouvre toute cette surface disponible. Les portes arrières sont aveugles, entièrement tôlées, d'où la présence d'un rétroviseur extérieur.

Elle présente le même équipement et les mêmes caractéristiques mécaniques que la 4 CV Normale, aussi a-t-elle souvent été transformé en cette dernière.

Les utilisateurs préférant une voiture d'apparence moins utilitaire, la version est abandonnée en mars 1952.

Bilan de la production : 11.119 R2070 (moteur 760 cm3) seront produites de 1948 à 1950 contre 4.390 R2071 (moteur 747 cm3) entre 1950 et 1952.


Service

Voulant attaquer la 2 CV sur son secteur, la Régie Renault décide de lancer, en novembre 1952, la Service, sous l'appellation d'usine : berline simplifiée.

Il est vrai que la 4 CV est "déshabillée" à l'extrême afin d'obtenir un prix concurrentiel.

L'intérieur est peint, les sièges sont de fabrication sommaire avec une tresse métallique recouverte de tissu.

On liquide les volants noirs à trois branches précédemment abandonnés. Pas de comodo et les commandes sont placées sur la planche de bord. Un seul feu arrière et pas d'indicateur de changement de direction.

L'ouverture des portes se fait, très économiquement, par câbles et les glaces des portes arrières sont fixes.

Extérieurement, on la reconnaît par son manque total de chrome, ses pare-chocs peints dépourvus de butoirs et l'absence des six moustaches dont il ne reste que le losange central.

Par contre, dès sa sortie, elle dispose, avant les autres modèles, d'une meilleure habitabilité du coffre avant, puisque la batterie installée dans le compartiment moteur a permis de placer verticalement, à l'avant du coffre, la roue de secours.

La Service est proposée dans un gris mat baptisé Antoinette des plus austères, qui en fera un modèle à part; tellement à part qu'il sera boudé par la clientèle, laissant la 2 CV seule et irremplaçable dans sa catégorie. Les derniers modèles sortiront en août 1953.


Luxe

Ce modèle offre un certain nombre d'accessoires et d'équipements supplémentaires afin d'agrémenter le confort des passagers : caisse insonorisée et calorifugée, garniture intérieure couvrant le toit et les portes avec poches, aumônières intérieures, un plafonnier - voire deux -, un cendrier, deux pare-soleil, un antivol de direction, des pare-chocs avec butoir et des ailes arrières équipées respectivement d'un feu et d'un sabot de protection en aluminium.

C'est un modèle très prisé de la clientèle puisqu'on totalisera 51.601 exemplaires fabriquées d'octobre 1948 à octobre 1951 dont 12.530 dans la version avec toit ouvrant.


Grand Luxe

Il comporte des équipements supplémentaires à ceux déjà existant sur la Luxe : un phare anti-brouillard, deux avertisseurs, le chromage des essuie-glaces, une moulure centrale de capot avant, des pneus à flancs blancs, des joncs d'ailes en aluminium, des moulures chromées de portes et bas de caisse, une garniture intérieure de drap recouvrant le passage des ailes avant, des sièges avec passepoil, deux plafonniers, une serrure de capot arrière, des commandes intérieures chromées.

De plus, la 4 CV Grand Luxe est équipée d'un moteur (type 662/1 L puis 662/2 L) plus puissant (21 ch à 4.000 tr/min) avec culasse, carburateur et allumeur spéciaux.

D'octobre 1949 à novembre 1951, 13.453 personnes se seront porté acquéreurs d'une 4 CV Grand Luxe autre qu'en version Découvrable et parmi elles, 2.835 l'auront choisie avec le toit ouvrant monté sur glissière.


Découvrable

Ce modèle existe à l'origine uniquement dans la finition Luxe.

Hors catalogue, il est fabriqué pour le compte de la SAPRAR (filiale Renault) qui est la seule à le commercialiser.

À partir d'une Luxe, cet accessoiriste embellissait la 4 CV avec des équipements différents et de nombreux accessoires chromés (pare-chocs plus hauts et renforcés, radio, sièges modifiés, jantes chromées, volant en plexiglas, peinture intérieure en contraste avec celle de la carrosserie, etc.).

Il semble que la production a commencé dès octobre 1948 (modèle 1949), puisque le modèle est exposé au Salon, et qu'elle concerne plusieurs centaines d'exemplaires jusqu'à avril 1950.

Deux mois plus tard, la Décapotable est de nouveau en production mais cette fois sous la finition Grand Luxe.

Cette dernière fait partie intégrante de la gamme Renault et suivra, au fil des années, la même évolution que la finition dont elle est issue.

Le modèle comporte toujours une capote en toile imperméable, facilement escamotable, qui autorise une large ouverture du pare-brise jusqu'au capot moteur, et qui englobe la lunette arrière constituée en plexiglas rigide entouré d'aluminium.

Une housse de protection est également fournie et trouve place, lorsqu'elle ne sert pas, dans une pochette carrée réalisée du même tissu que la capote.

Très exactement 9.518 Décapotable (Luxe et Grand Luxe, conduites à droite et à gauche confondues) sortiront des chaînes entre octobre 1948 et août 1956.


Sport

C'est le modèle qui remplace, fin 1951, à la fois la Luxe et la Grand Luxe lors de la modification de la cylindrée pour l'utilisation - avantageuse en compétition - de la 4 CV dans les limites de la catégorie 750 cm3.

C'est, de loin, le modèle le plus courant car le plus demandé. C'est aussi celui qui, avec l'Affaires, reste au catalogue pendant dix ans.

Au départ, il se différencie de l'Affaires par le jonc d'aluminium situé au niveau des ailes arrière, les deux feux arrière, l'antibrouillard et l'avertisseur montés sur le pare-chocs avant, les bas de caisse et les enjoliveurs d'ouïes chromés, le volant crème à deux branches et motif central et, enfin, les sièges à armature tube.

Puis, au fil des millésimes, ce modèle recevra son lot d'améliorations plus ou moins importantes pour finir, en fin de carrière, par bénéficier des perfectionnements apportés sur la Dauphine.


Ferlec

Présenté à titre expérimental au Salon 1954, l'embrayage automatique Ferlec, étudié et mis au point par Ferodo, sera proposé au catalogue l'année suivante.

La production en série n'interviendra qu'en septembre 1956 et concerne environ trois cents véhicules par mois.

Ce dispositif peut équiper tous les modèles, moyennant un supplément de prix. La suppression de la pédale d'embrayage sur une petite voiture de série marque une étape importante dans l'évolution pratique de l'automobile.

Le serrage du disque de friction entre les deux plateaux s'effectue grâce à l'action d'un électroaimant alimenté par la dynamo.

La pédale d'embrayage est retirée au profit d'un interrupteur, placé dans le levier de vitesses, qui assure automatiquement la commande de l'embrayage.

Un bouton inverseur, placé sur le dessous du support du tableau de bord, permet de brancher l'embrayage sur la batterie pour profiter du frein moteur lors d'une descente prolongée ou pour immobiliser la voiture en côte.

Extérieurement, la signature "Embrayage automatique Ferlec" apparaît sur le capot arrière.